Dès mars, le Québec entre dans une période de redoux, avec la fonte des neiges, des vents violents et des orages qui fragilisent les infrastructures électriques. Beaucoup de gens pensent que les pannes se produisent seulement en hiver, mais elles sont très courantes au printemps.
Pensez-y la neige lourde sur les branches, tout l’hiver. Des températures saisonnières alternant entre fonte des neiges, pluies et journées froides, le tout combiné à des rafales des vents… Ça ne peut que fragiliser les arbres. C’est pourquoi, on doit s’attendre à des pannes fréquentes au printemps.
«Les pannes sont causées par la végétation qui est fragilisée par la neige lourde et les rafales, indique Hydro-Québec dans une publication sur X. La végétation entre ensuite en contact avec le réseau de distribution.»
Les délais ne sont que très rarement respectés, voire annoncés.
Au printemps, les pannes de courant ne sont pas seulement causées par la chute de branches sur les fils électriques. D’autres facteurs, souvent sous-estimés, contribuent aux interruptions de service.
Avec la fonte des neiges et les précipitations abondantes, les sols saturés d’eau entraînent des inondations soudaines, surtout dans les secteurs en bordure de cours d’eau. L’eau peut s’infiltrer dans les infrastructures électriques, provoquer des courts-circuits et endommager les installations de distribution. Une panne dans ces conditions peut être prolongée, car les réparations nécessitent habituellement une stabilisation de la situation avant d’intervenir.
Les rafales printanières, fréquemment sous-estimées, sont responsables d’une grande partie des pannes. Après un hiver rigoureux, les arbres affaiblis par la neige et le gel deviennent vulnérables aux grands vents. Résultat? Des branches ou même des troncs entiers tombent sur les fils électriques, entraînant des coupures parfois étendues et difficiles à réparer.
Avec l’arrivée des températures plus clémentes, de nombreux foyers commencent à utiliser simultanément des appareils énergivores comme les pompes de puisard, les climatiseurs et les systèmes de chauffage intermittents. Cette demande accrue peut fragiliser le réseau électrique, surtout si des pannes localisées mettent une pression supplémentaire sur les infrastructures restantes.
Nous misons toujours sur une bonne préparation… Alors, face aux pannes printanières, un plan de préparation efficace est essentiel.
Une panne prolongée peut rapidement compromettre vos aliments réfrigérés et congelés. Assurez-vous d’avoir :
Ou bien, assurez-vous d’avoir une génératrice autonome, vous n’aurez même plus besoin d’y penser.
Le printemps au Québec peut encore réserver des nuits froides. Si vous dépendez d’un système de chauffage électrique, il est primordial de prévoir :
Les surtensions électriques après une panne peuvent endommager les appareils électroniques. Voici comment vous protéger :
Lorsqu’une panne survient, plusieurs solutions existent pour garder l’électricité. Voici un comparatif des principales options :
Verdict? Si vous recherchez une solution clé en main qui vous offre une véritable autonomie énergétique, la génératrice automatique est la meilleure option. Pour des besoins occasionnels, une génératrice portable peut suffire, à condition d’être bien préparé. Les batteries de secours sont pratiques pour les petits appareils, mais ne remplacent pas une véritable alimentation d’urgence.
Les pannes printanières peuvent être imprévisibles, mais votre préparation ne devrait pas l’être. Que vous habitiez en ville ou en région, sécuriser votre maison avec une génératrice vous évite bien des tracas.
Avant que la prochaine tempête frappe, posez-vous ces questions :
En prenant les bonnes décisions maintenant, vous évitez les mauvaises surprises plus tard.